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Les violences basées sur le genre (VBG) sont un problème majeur en Afrique et au Cameroun, où les femmes et les jeunes filles sont particulièrement vulnérables. Selon les données de l’ONU Femmes, en Afrique, 1 femme sur 3 a subi des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie.

Les formes de violences basées sur le genre incluent les violences physiques et sexuelles, les mariages forcés et précoces, la mutilation génitale féminine, le harcèlement sexuel et la violence conjugale. Les conséquences des VBG sont graves et peuvent être dévastatrices pour les femmes et les jeunes filles, notamment les blessures physiques et psychologiques, les problèmes de santé mentale, la perte de scolarité et d’emploi, et l’isolement social. La situation au Cameroun est particulièrement préoccupante. Selon les données du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, en 2020, plus de 10 000 cas de VBG ont été enregistrés, dont 70% concernaient des femmes et des jeunes filles.

Il est essentiel de prendre des mesures pour lutter contre les VBG et protéger les femmes et les jeunes filles, notamment sensibiliser la population sur les dangers des VBG, renforcer les lois et les politiques pour protéger les victimes, fournir un soutien aux victimes de VBG et promouvoir l’éducation et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles.

 La violence basée sur le genre (VBG) ciblant les personnes LGBTQI+ est une forme de violence dirigée contre elles en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre, et non leur sexe biologique seul, incluant des agressions physiques (viol, meurtre), psychologiques (menaces, harcèlement) ou économiques (discrimination) pour les forcer à se conformer à des normes hétérosexuelles ou cisgenres. Ces actes, souvent perpétrés dans un contexte d’inégalité des genres et de préjugés, constituent une grave violation des droits humains.

la norme

Les droits humains visant l’égalité entre les sexes et les genres, protégeant chaque personne de la discrimination, de la violence et de l’exclusion basées sur le sexe, l’identité de genre ou l’expression de genre, incluant des droits fondamentaux comme l’égalité d’accès aux opportunités, à l’éducation, à la santé, au travail, à la participation politique et la protection contre toutes formes d’abus, afin d’assurer la dignité et l’autonomie de tous, en s’appuyant sur des instruments comme la CEDAW et les résolutions de l’ONU. 

Principes fondamentaux 

  • Égalité et non-discrimination : Les lois et politiques doivent garantir un traitement égal pour tous, sans distinction de sexe ou de genre, comme l’exigent les traités internationaux.
  • Justice de genre : Assurer que le système judiciaire soit équitable et tienne compte des réalités vécues par les hommes, les femmes et les personnes de toutes identités de genre.
  • Autonomisation : Renforcer les capacités des femmes et des filles pour qu’elles participent pleinement à la société, ce qui est crucial pour le développement et la réduction de la pauvreté. 

Droits spécifiques

  • Droit à une vie sans violence : Protection contre la violence domestique, sexuelle et liée aux conflits.
  • Droits économiques : Égal accès à l’emploi, à un salaire égal et à la propriété.
  • Droits sociaux et civils : Égal accès à l’éducation, aux soins de santé, à la participation politique (vote, pouvoir décisionnel).
  • Droits des personnes transgenres et intersexes : Respect de la vie privée, de l’identité et de l’expression de genre, reconnaissance légale de leur identité. 

Enjeux et objectifs

  • Intégration de la perspective de genre : Appliquer une approche qui analyse et prend en compte les différences de genre dans toutes les politiques publiques.
  • Rôle dans le développement durable : L’égalité des genres est une condition nécessaire au développement durable, à la paix et à la sécurité.
  • Défis persistants : Malgré les progrès, la discrimination et la violence basées sur le genre restent systémiques et mondiales, nécessitant des efforts continus.